
Trouver des missions en freelance : le guide complet
Léna Cazenave
Un job étudiant freelance permet de travailler de manière indépendante tout en poursuivant ses études. Devenir freelance offre une grande flexibilité et permet de choisir ses missions en fonction de ses compétences et de son emploi du temps.
Trouver des opportunités et bien organiser son activité sont des éléments indispensables pour réussir à concilier études et freelancing. Legalstart vous explique tout.
Mini-Sommaire
Un job étudiant en freelance est une activité professionnelle exercée de manière indépendante par un étudiant, lui permettant de proposer ses services à des clients sans être salarié.
Il peut travailler dans divers domaines comme :
Contrairement à un emploi classique, il n’y a pas de hiérarchie directe, l’étudiant gère seul ses clients, ses tarifs et ses délais.
🛠️ En pratique : la rémunération dépend du secteur d’activité, du niveau d’expérience et du nombre de missions obtenues.
Avoir un job étudiant en freelance offre de nombreux avantages, mais aussi quelques inconvénients.
Opter pour le freelancing en tant qu’étudiant permet de concilier études et travail tout en développant des compétences utiles pour l’avenir. Voici les principaux avantages d’un job étudiant en freelance :
L’un des atouts majeurs du freelancing est la liberté d’organisation. Contrairement à un emploi salarié, un étudiant freelance peut ajuster son emploi du temps en fonction de ses contraintes académiques.
Il choisit ses horaires et répartit ses missions selon son rythme, ce qui est particulièrement avantageux en période de partiels ou de projets scolaires intensifs.
Travailler en indépendant permet de financer ses études, son logement ou ses loisirs sans être contraint par un contrat rigide.
De plus, la rémunération peut être plus avantageuse que celle d’un emploi classique, surtout dans les domaines spécialisés où l’étudiant peut valoriser ses compétences et fixer ses tarifs.
Contrairement aux jobs étudiants souvent peu qualifiés, le freelancing permet de travailler dans un domaine en lien avec ses études et d’acquérir une expérience concrète.
Ce type d’activité renforce le CV et offre une crédibilité supplémentaire aux yeux des futurs employeurs.
Se lancer en freelance amène aussi à interagir avec des clients, des entreprises et d’autres freelances, ce qui permet de tisser un réseau professionnel.
Ces contacts peuvent être précieux pour :
Être freelance, c’est aussi apprendre à gérer son activité :
Cet apprentissage développe des compétences essentielles qui peuvent être utiles pour une future carrière, qu’elle soit salariée ou entrepreneuriale.
De nombreuses missions freelance s’effectuent en télétravail, ce qui permet de travailler de chez soi ou depuis n’importe quel endroit.
Cela évite les trajets quotidiens, réduit le stress lié aux transports et permet une meilleure gestion du temps.
Le freelancing offre une occasion unique d’expérimenter un métier sans s’engager sur le long terme.
L’étudiant peut ainsi :
Travailler en freelance pendant ses études peut sembler une excellente option, mais cette activité comporte aussi certaines difficultés :
Générer des revenus en tant que freelance peut influencer l’éligibilité :
Ces aides sont calculées en fonction des revenus déclarés, et un chiffre d’affaires trop élevé peut entraîner une réduction, voire une suppression de ces soutiens financiers.
🛠️ En pratique : il est essentiel d’anticiper cet impact et de bien déclarer ses revenus pour éviter toute mauvaise surprise.
Concilier études et missions freelance demande une organisation rigoureuse. Contrairement à un emploi étudiant classique avec des horaires fixes, le travail en indépendant exige de jongler entre les cours, les devoirs et les deadlines des clients.
Sans une bonne discipline, la charge de travail peut rapidement devenir écrasante, au risque d’impacter les résultats scolaires.
Les revenus d’un freelance varient en fonction du nombre de missions obtenues. Certains mois peuvent être rentables, tandis que d’autres seront plus difficiles.
Cette instabilité financière peut être une source de stress, surtout lorsqu’on dépend de cette activité pour financer ses études ou son logement. Il est nécessaire d’apprendre à anticiper et à gérer son budget sur le long terme.
Trouver des missions et convaincre des clients demande du temps et des efforts. Un étudiant freelance doit :
Cette recherche d’opportunités peut être énergivore et prendre le pas sur les études si elle n’est pas bien maîtrisée.
Se lancer en freelance implique de respecter certaines obligations légales, comme :
Ces démarches peuvent sembler complexes au début et nécessitent un minimum de connaissances en gestion administrative.
Travailler seul et être responsable de son activité peuvent générer une pression importante.
Respecter des délais, satisfaire des clients exigeants et gérer des périodes de creux demande de la résilience. Pour certains étudiants, ce stress peut s’ajouter à celui des études et devenir difficile à gérer au quotidien.
Travailler à domicile ou en dehors des horaires classiques peut brouiller la frontière entre études, travail et temps libre.
Sans une bonne organisation, il est facile de se laisser déborder et de sacrifier du temps pour soi ou pour ses proches.
Se lancer en freelance en tant qu’étudiant implique de choisir un statut juridique adapté à son activité et à ses besoins. Plusieurs options existent comme :
C’est la solution la plus courante pour un étudiant freelance. Ce régime simplifié permet de créer son activité rapidement avec peu de formalités juridiques. La gestion administrative et comptable est allégée, et les charges sociales sont proportionnelles au chiffre d’affaires réalisé.
Un étudiant auto-entrepreneur bénéficie aussi d’une franchise en base de TVA, ce qui signifie qu’il ne la facture pas tant qu’il ne dépasse pas un certain seuil de revenus.
☝️ Bon à savoir : toutefois, ce statut impose une limite de chiffre d’affaires (77.700 € pour les prestations de services en 2025), et il n’est pas possible de déduire ses charges professionnelles réelles.
Ce statut permet à un étudiant freelance de bénéficier d’une gestion relativement simple tout en ayant la possibilité de déduire ses charges réelles (achats de matériel, déplacements professionnels, etc.).
Contrairement à la micro-entreprise, il n’y a pas de seuil de chiffre d’affaires à respecter. En revanche, la comptabilité est plus lourde et l’entrepreneur doit payer des cotisations sociales même en l’absence de revenus.
📝 À noter : ce statut est pertinent pour les étudiants exerçant une activité avec des coûts importants, comme la photographie ou l’événementiel.
Cette structure permet de séparer le patrimoine personnel du patrimoine professionnel, offrant ainsi une meilleure protection en cas de dettes. L’étudiant peut choisir d’être imposé à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS).
🛠️ En pratique : l’EURL convient aux freelances souhaitant sécuriser leur activité et anticiper une éventuelle croissance. En contrepartie, la création de l’entreprise est plus complexe et la comptabilité plus exigeante.
Idéale pour un étudiant freelance qui envisage de structurer son activité de manière plus professionnelle, la SASU offre une grande flexibilité dans la gestion et permet de bénéficier du régime social des assimilés salariés, offrant une meilleure couverture sociale qu’un auto-entrepreneur.
📝 À noter : ce statut est souvent choisi par les freelances dans le domaine du conseil ou de l’innovation. En revanche, les charges sociales sont élevées et la gestion comptable est plus contraignante.
Cette alternative permet à un étudiant freelance de bénéficier des avantages du statut de salarié tout en exerçant en indépendant. Il travaille pour ses propres clients, mais facture via une société de portage qui se charge des démarches administratives et des cotisations sociales.
📌 À retenir : ce système est intéressant pour ceux qui veulent tester une activité sans créer d’entreprise, mais les frais de gestion prélevés par la société de portage peuvent réduire la rentabilité de cette option.
Se lancer en freelance en tant qu’étudiant demande de suivre plusieurs étapes :
Avant de commencer, il est essentiel de déterminer quelles compétences peuvent être monétisées. Cela peut être une expertise acquise en cours (rédaction, graphisme, informatique, développement web, traduction, marketing, etc.) ou un savoir-faire particulier.
L’étudiant doit aussi réfléchir aux services qu’il souhaite proposer et à la valeur qu’il peut apporter à ses futurs clients.
Le choix du statut juridique dépend de la nature de l’activité et des contraintes administratives que l’étudiant est prêt à gérer. La micro-entreprise (auto-entrepreneur) est généralement la solution la plus simple et rapide, car elle offre des démarches allégées et une comptabilité simplifiée.
D’autres options comme l’entreprise individuelle (EI), l’EURL ou la SASU sont envisageables, mais elles impliquent plus de formalités et de charges. Pour ceux qui veulent éviter la gestion administrative, le portage salarial peut être une alternative intéressante.
Une fois le statut choisi, l’étudiant doit immatriculer son activité.
Pour une micro-entreprise, l’inscription se fait en ligne via le guichet unique de l’INPI. Ce processus permet d’obtenir un numéro SIREN, indispensable pour facturer légalement.
Ceux qui optent pour une EURL ou une SASU devront également :
Fixer ses tarifs est une étape stratégique. Un prix trop bas risque de dévaloriser le service proposé, tandis qu’un prix trop élevé peut dissuader les premiers clients.
💡 Astuce : l’idéal est d’étudier les prix du marché et d’adapter ses tarifs en fonction de son niveau d’expérience.
Il faut également clarifier l’offre en détaillant précisément :
Pour attirer des clients, il est essentiel de développer une présence sur Internet. Cela peut passer par :
Au départ, la recherche de clients peut être un défi. L’étudiant peut commencer par solliciter son réseau personnel (amis, famille, connaissances) et proposer ses services à des prix attractifs pour obtenir ses premières missions. Le bouche-à-oreille est un excellent levier pour décrocher des contrats.
Il est aussi possible de prospecter en contactant directement des entreprises ou en répondant à des annonces sur des plateformes dédiées.
Être freelance ne se limite pas à réaliser des missions. L’étudiant doit également :
Travailler en freelance tout en poursuivant ses études demande :
Un étudiant freelance doit être capable de gérer son activité de manière indépendante. Il est responsable de son emploi du temps, de la recherche de clients, de la facturation et du suivi des paiements.
Être son propre patron signifie aussi :
L’autonomie est une compétence clé pour réussir à jongler entre les études et les missions professionnelles.
La gestion du temps est essentielle pour éviter d’être submergé. Plusieurs techniques peuvent aider à optimiser ses journées :
Les horaires de travail d’un freelance ne sont pas fixes. Il est parfois nécessaire de travailler en soirée ou le weekend pour respecter les délais des clients sans empiéter sur les cours.
Cette flexibilité permet de s’adapter aux périodes de forte charge universitaire, comme les partiels ou les travaux de groupe. L’essentiel est de rester réactif tout en préservant un équilibre pour éviter l’épuisement.
Même si le freelancing est une opportunité professionnelle enrichissante, les études doivent rester une priorité. Il est important de ne pas accepter trop de missions au risque de négliger les cours.
Se fixer des limites et apprendre à dire non à certaines opportunités permettent d’éviter le surmenage.
Certains moments de l’année sont plus intenses que d’autres, notamment pendant les examens. Pour éviter le stress, il est recommandé d’anticiper ces périodes en prenant moins de missions ou en s’organisant à l’avance.
Une bonne planification permet de maintenir un bon niveau de productivité sans compromettre les résultats académiques.
Les étudiants peuvent exercer en freelance dans divers domaines selon leurs compétences et centres d’intérêt. Les métiers les plus accessibles incluent la rédaction web, le graphisme, le community management, le développement web, la traduction, le montage vidéo ou encore le soutien scolaire en ligne. Certaines activités comme le coaching ou l’animation de formations peuvent aussi être envisagées selon l’expertise acquise.
Les plateformes comme Malt, Fiverr, Upwork ou 5euros permettent de décrocher des missions facilement en créant un profil attractif. Les réseaux sociaux professionnels, comme LinkedIn, et le bouche-à-oreille sont aussi des leviers efficaces pour se faire connaître. Contacter directement des entreprises, proposer ses services aux associations étudiantes ou aux commerçants locaux peut aussi aider à obtenir des contrats.
Les métiers en freelance qui rapportent le plus sont souvent ceux nécessitant une expertise technique, comme le développement web, le design UX/UI ou la gestion de campagnes publicitaires en ligne. La rédaction SEO et la création de contenus pour les réseaux sociaux peuvent également être très rentables en fonction du niveau d’expérience et de la spécialisation. La rémunération varie selon les compétences, le marché et la capacité à bien négocier ses tarifs.
Principales sources législatives et réglementaires :
Note du document :
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Léna Cazenave
Fiche mise à jour le
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