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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Vous souhaitez devenir traducteur ? Pour cela, il est indispensable d’avoir des capacités linguistiques affirmées. Vos compétences linguistiques devront vous permettre de traduire un texte écrit d’une langue à l’autre en respectant le sens et le contexte culturel du document original.
Il est possible d’exercer le métier de traducteur en tant que salarié ou de devenir traducteur freelance. Que se cache-t-il vraiment derrière le métier de traducteur ? Quelle formation suivre ? Quel statut juridique adopter en tant que traducteur indépendant ? Nous faisons le point sur cette profession dans cet article.
Mini-Sommaire
Le traducteur est un professionnel qui travaille sur des écrits. Il est chargé de rendre accessible un texte écrit dans une langue étrangère en le transcrivant dans la langue du client pour lequel il travaille.
Le document traduit par ses soins doit comporter des informations et des messages identiques au texte original. Celles-ci ne doivent pas être dénaturées. Ainsi, son travail repose sur sa connaissance de la langue, mais aussi le contexte culturel du document original.
📌 À retenir : il ne faut pas confondre les métiers de traducteur et d’interprète. Alors que le traducteur travaille sur l’écrit, l’interprète assure une traduction orale dans la langue souhaitée. Il traduit directement les paroles entendues à des interlocuteurs qui ne la comprennent pas des propos tenus dans une langue étrangère.
Devenir traducteur assermenté implique de traduire de façon certifiée des documents administratifs pouvant émaner des autorités et institutions françaises. En effet, le traducteur assermenté est un officier ministériel. Il travaille sur des documents tels que des actes de procédure, des actes d’huissier ou notariés, etc. Il appose son cachet et sa signature sur les documents traduits pour certifier qu’ils sont conformes aux originaux.
Le traducteur assermenté est agréé par les juges des Cours de cassation ou des Cours d’appel. Il est capable d’assister la justice en tant qu’expert. Il traduit alors des documents destinés à être produits en justice ou précise le sens d’une traduction.
Est-il possible de devenir traducteur sans diplôme ? Faire de la traduction est une question de compétences. En tant que profession libérale non réglementée, elle n’implique pas de diplôme pour être pratiquée. Vos compétences peuvent parler d’elles-mêmes, notamment si vous avez beaucoup voyagé, si vous parlez couramment 2 langues et que vos parents sont de nationalités différentes.
Cependant, la traduction regroupe en réalité plusieurs métiers qui peuvent nécessiter des compétences exigeantes. C’est le cas, par exemple, pour devenir traducteur littéraire. Ce dernier est chargé de traduire des ouvrages destinés à la publication. De même, certains domaines de la traduction sont spécialisés. Ainsi, la traduction juridique nécessite des connaissances en droit.
Si vous souhaitez vous spécialiser dans l’une de ces branches ou devenir assermenté, une formation de traducteur est indispensable. Des études pour devenir traducteur littéraire s’imposent également.
D’ailleurs, la majorité des traducteurs indépendants ont des qualifications professionnelles validées par un diplôme. Cette formation est généralement finalisée par un Master tels que :
Un traducteur freelance peut travailler avec des clients issus de domaines diversifiés selon son parcours, comme :
☝️ Bon à savoir : devenir traducteur en ligne indépendant implique de trouver ses propres clients. Pour cela, il faut prospecter, créer du contenu ou rejoindre des places de marché spécialisées.
Un traducteur peut travailler en tant que salarié dans une agence, mais il a également la possibilité de devenir travailleur indépendant, notamment en travaillant en freelance.
📌 À retenir : si vous étiez salarié avant de devenir traducteur freelance, pensez à démarcher vos clients au moment de votre départ, sous réserve que votre contrat de travail vous le permette.
Pour devenir freelance, vous allez devoir passer par une structure juridique :
Pour ouvrir une micro-entreprise en tant que traducteur, les formalités sont assez simples. Il faut déclarer son activité en ligne sur le site du Guichet unique. Vous devrez aussi fournir les justificatifs suivants : une pièce d’identité et une attestation sur l’honneur en certifiant la conformité. Il faut ensuite créer votre espace professionnel sur le site de l’Urssaf.
Le statut d’auto-entrepreneur permet de profiter de certains avantages sur le plan fiscal, social et comptable. C’est un statut qui peut avoir ses limites, car il implique un seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. Ce seuil est fixé à 77.700 euros en profession libérale.
Toutefois, ce statut n’est pas exempt d’obligations. Le micro-entrepreneur doit déclarer son chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre et régler ses cotisations à l’URSSAF. Il doit tenir une comptabilité simplifiée.
☝️ Bon à savoir : rien ne vous empêche de commencer votre activité sous le statut d’auto-entrepreneur le temps de voir si votre démarrage se passe bien pour ensuite créer une société unipersonnelle comme une SASU ou une EURL.
L’entreprise individuelle (EI) comme la micro-entreprise est dirigée par une unique personne. Elle implique également des formalités de création assez simples pour devenir traducteur freelance. Avec ce statut juridique, votre chiffre d’affaires n’est pas limité par un seuil. De plus, il protège le patrimoine personnel de l’entrepreneur, qui est séparé du patrimoine professionnel, même s’il existe des exceptions.
Pour créer votre entreprise individuelle en tant que traducteur, vous devez réaliser les formalités sur le Guichet unique. Vous devez également fournir un justificatif d’identité.
⚠️ Attention : les cotisations en EI sont assez élevées, car elles sont calculées sur les bénéfices de l’entreprise.
Pour devenir traducteur freelance, il est également possible de créer une société unipersonnelle, une SASU ou une EURL. Concrètement, il s’agit d’une société avec un seul associé.
Dans les deux structures juridiques, il n’y a pas de capital social minimum exigé, ce qui permet de se lancer sans financement. De plus, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée au moment des apports.
Les formalités de création d’une société pour devenir traductrice ou traducteur sont plus complexes et onéreuses que pour une micro-entreprise ou une entreprise individuelle. Chacune a des avantages et des inconvénients. Ainsi, l’EURL est seulement imposée sur les bénéfices et permet de déduire certaines dépenses des charges. Toutefois, ce statut est strictement encadré et impose au gérant le régime social de travailleur non salarié.
La SASU, quant à elle, a un cadre plus souple et son régime fiscal est assez avantageux. De plus, le gérant de la SASU est assimilé comme salarié, ce qui lui confère des droits sociaux identiques.
Cependant, la rédaction des statuts doit être soignée pour encadrer parfaitement votre activité. En tant que président d’une SASU, vous devez vous rémunérer pour bénéficier de droits sociaux malgré les charges sociales élevées qui peuvent constituer un frein à cette dernière.
La création d’une société nécessite de passer par différents étapes :
Le salaire moyen d’un traducteur débutant se situe entre 2.000 et 3.000 euros bruts. Néanmoins, cette rémunération varie selon le statut du traducteur : salarié, freelance, militaire.
Pour débuter en tant que traducteur, il est indispensable de mettre en avant ses compétences, par exemple avec un portfolio fourni. Celui-ci peut comporter des textes traduits durant vos études ou en tant que bénévoles, par exemple. En freelance, la prospection et la création de contenu peuvent vous apporter vos premiers clients. S’inscrire sur des plateformes de traduction peut aussi faciliter les prises de contact avec de potentiels clients.
Il est possible de devenir traducteur sans diplôme à condition d’avoir de réelles compétences et de pouvoir les faire reconnaître. Obtenir un test d’évaluation en langue étrangère peut permettre de se positionner plus facilement sur le marché de l’emploi. Ces examens comme le TOEIC ou le TOEFL peuvent être mentionnés sur votre CV. Néanmoins, si vous souhaitez devenir traducteur assermenté, ou dans le domaine littéraire, il est essentiel d’avoir un diplôme.
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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