
Clause de résiliation : définition et fonctionnement
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Vous vendez des marchandises en magasin ou en ligne, et vous vous demandez s’il est utile, voire obligatoire de faire un bon de commande (BDC). Le bon de commande est, en effet, un document courant. Toutefois, pour être valable, il doit respecter certaines conditions. Legalstart vous dit tout sur le bon de commande et ses effets.
Mini-Sommaire
Un bon de commande est un document commercial qui permet de valider le contenu d’une commande et de formaliser l’accord des parties sur les modalités de celles-ci. Il permet ainsi de prouver l’existence de la commande.
Par ailleurs, si le client est un particulier, la signature d’un bon de commande peut être une solution pour répondre à l’obligation d’information précontractuelle imposée par le Code de la consommation, notamment dans le cadre de la vente à distance.
☝️ Bon à savoir : le bon de commande est à différencier du devis. Les effets sont relativement les mêmes, cependant le bon de commande est plutôt utilisé pour la vente de marchandises, tandis que le devis concerne davantage la vente de prestations de services.
Le bon de commande a valeur d’engagement tant de la part du vendeur que du client. En effet, dès lors qu’il est accepté, le bon de commande vaut promesse synallagmatique de vente.
D’une part, le vendeur s’engage à livrer la marchandise, et d’autre part, le client s’engage à la réceptionner et à payer le prix convenu.
Ainsi, à partir du moment où le bon de commande porte la mention “lu et approuvé” ou “bon pour accord” avec la signature du client, le contrat de vente est formé.
⚠️ Attention : si le client est une entreprise, pensez à vérifier que la personne qui signe le bon de commande est bien habilitée à passer de tels actes (délégation de pouvoir, mandat, etc.).
Non, il n’est pas obligatoire de faire un bon de commande. En droit français, un contrat de vente est conclu dès lors que les parties se mettent d’accord sur la chose et le prix. Un acte de vente passé à l’oral est donc tout à valable. Toutefois, cela peut rendre difficile la charge de la preuve en cas de litige entre les parties.
C’est pourquoi, l’établissement d’un bon de commande est préférable. De plus, cela évite les erreurs et les incompréhensions. Chaque partie sait exactement ce que va contenir la commande, en quelle quantité et pour quel prix.
En principe, le bon de commande est établi par le vendeur. Toutefois, dans certains cas, le vendeur fournit seulement la trame du bon de commande et il appartient au client de la compléter avec les références choisies et la quantité souhaitée. C’est par exemple le cas dans le cadre de la vente à distance que ce soit par catalogue ou par internet. Le client liste les produits qu’il veut commander, et le vendeur réceptionne la commande.
Puisque le bon de commande n’est pas un document obligatoire légalement, il n’existe pas de mentions obligatoires à faire figurer sur un BDC. Toutefois, du fait de l’usage, il est préférable de faire apparaître les mentions suivantes sur vos bons de commande :
☝️ Bon à savoir : si le client est un particulier, il convient également d’indiquer le délai de rétraction légal de 14 jours sur le bon de commande.
De plus, pour être valable, le bon de commande doit être lisible et compréhensible.
💡 Astuce : pour faire facilement un bon de commande, un modèle peut être utilisé. Il en existe de nombreux en ligne, disponibles en téléchargement gratuit.
Dès lors que l’entreprise applique des conditions générales de vente (CGV), il est préférable de les joindre au bon de commande. Vous pouvez même noter sur le bon de commande que vous joignez les CGV, et que le client doit les parapher et signer la dernière page.
Pour que le bon de commande ait une réelle valeur juridique, il doit être expressément accepté par le client. Cette acceptation peut se formaliser par :
🛠️ En pratique : le bon de commande peut être transmis au client en main propre, par courrier postal ou par courrier électronique.
On distingue généralement 4 types de bon de commande :
Le bon de commande est émis lorsque le client passe commande, afin de formaliser l’accord entre les parties. De son côté, le bon de livraison est émis au moment de la livraison, afin que le client confirme la bonne réception de la marchandise.
Non, le bon de commande n’est pas une facture. Le bon de commande est un document commercial, tandis que la facture est un document comptable. Le BDC permet de formaliser la commande, et la facture permet d’en demander le paiement.
Note du document :
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Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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