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Fiches pratiques Exercer un métier Métiers du digital Comment devenir travel planner en 2025 ?

Comment devenir travel planner en 2025 ?

Chloé Tavares de Pinho - Image

Chloé Tavares de Pinho

Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

Devenir travel planner séduit de plus en plus de passionnés de voyage en quête de liberté et de sens. Ce métier allie conseil, organisation sur mesure et accompagnement personnalisé, sans pour autant vendre directement des séjours. 

Pour se lancer dans cette activité indépendante, plusieurs étapes sont à connaître. Legalstart vous aide à lancer votre activité de travel planner.

Mini-Sommaire

En quoi consiste le métier de travel planner ?

Le métier de travel planner consiste à concevoir des voyages entièrement personnalisés pour ses clients. C’est un professionnel indépendant qui accompagne les particuliers dans la préparation de leurs séjours, sans pour autant réaliser les réservations à leur place.

Son rôle démarre par une phase d’écoute et d’analyse. Il échange avec chaque client pour bien comprendre ses envies, son style de voyage, ses contraintes et son budget. Certains souhaitent un road trip en pleine nature, d’autres rêvent d’une escapade romantique dans une capitale européenne ou de vacances en famille avec des activités adaptées aux enfants. À partir de ces éléments, le travel planner construit un programme sur mesure.

Il effectue des recherches approfondies pour identifier les meilleures options de transport, d’hébergement, de restauration, d’activités et de lieux à visiter. Il peut ainsi recommander :

  • une adresse confidentielle ;
  • une expérience insolite ;
  • ou un itinéraire alternatif loin des sentiers battus. 

L’objectif est de proposer un voyage unique, parfaitement adapté aux attentes du client. 

Une fois l’itinéraire validé, le travel planner remet un dossier complet contenant toutes les étapes du séjour. Ce carnet de voyage inclut :

  • des suggestions d’activités ;
  • les horaires des trajets ;
  • les coordonnées des hébergements ;
  • et les liens directs vers les sites de réservation. 

Le client garde ainsi la main sur la finalisation de son voyage, mais gagne un temps précieux grâce à cette préparation clé en main.

Quelle différence entre un travail planner et une agence de voyages ?

La différence entre un travel planner et une agence de voyages repose sur plusieurs aspects, notamment :

  • leur statut ;
  • l’accompagnement client ;
  • le choix des prestataires ;
  • et l’expérience proposée.

Leur différence de statut

Le travel planner est un professionnel indépendant. Il exerce souvent en tant qu’auto-entrepreneur, ce qui lui permet de gérer son activité comme il l’entend. 

À l’inverse, un agent de voyage travaille généralement en tant que salarié au sein d’une agence, avec des procédures, des partenaires et des offres définis par l’entreprise qui l’emploie.

L’accompagnement client

Autre distinction essentielle : leur façon d’accompagner les clients. L’agent de voyage propose des séjours pré-construits, souvent sous forme de formules tout compris. Il vend des prestations déjà négociées avec des fournisseurs choisis à l’avance (compagnies aériennes, hôtels, tour-opérateurs, etc.). En résumé, il commercialise des voyages conçus pour un large public. 

Le travel planner, lui, ne vend rien. Il conçoit un voyage sur mesure, en partant des envies, des contraintes et du budget de chaque client. Il crée un itinéraire personnalisé, sélectionne les options de transport, d’hébergement et d’activités, mais ne procède jamais aux réservations à la place du client. Son rôle s’arrête à la phase de conseil et de préparation.

Le choix des prestataires

Un autre point de divergence réside dans la liberté de choix. L’agent de voyage doit souvent travailler avec un catalogue de partenaires imposés. 

Le travel planner, lui, est libre de recommander les prestataires qui lui semblent les plus adaptés, sans contrainte commerciale.

L’expérience proposée

Enfin, l’expérience proposée n’est pas la même. Le travel planner mise sur l’originalité, l’authenticité et l’adaptabilité. Il peut créer des séjours atypiques, inclure des adresses méconnues ou proposer des itinéraires hors des circuits touristiques classiques. 

Ce niveau de personnalisation est rarement possible dans une agence classique.

Qui peut devenir travel planner ?

Les qualités pour devenir travel planner

Devenir travel planner, c’est bien plus qu’aimer les voyages. Ce métier requiert un ensemble :

  • de qualités humaines ;
  • de compétences techniques ;
  • et de savoir-faire relationnel. 

Voici les principales aptitudes nécessaires pour réussir dans cette activité :

  • une organisation à toute épreuve ;
  • un excellent sens de la communication ;
  • une vraie passion pour la recherche ;
  • une bonne connaissance du secteur du voyage ;
  • un sens aigu du service et de l’écoute ;
  • de la créativité ;
  • une certaine aisance commerciale ;
  • de la souplesse et de la réactivité.

Une organisation à toute épreuve

Le travel planner jongle avec de nombreuses informations :

  • itinéraires ;
  • horaires de transport ;
  • activités à réserver ;
  • contraintes budgétaires… 

Pour gérer ces données sans rien oublier, il doit faire preuve d’une rigueur exemplaire. Gérer plusieurs projets en parallèle sans se disperser fait partie de son quotidien. Il planifie, anticipe, ajuste et coordonne chaque étape du voyage avec méthode.

Un excellent sens de la communication

Écouter activement, poser les bonnes questions, reformuler, expliquer clairement… La relation client est au cœur du métier. Le travel planner doit comprendre les attentes spécifiques de chacun pour proposer un voyage adapté. 

Il sait rassurer, accompagner et rester disponible tout au long du processus de création. Il utilise aussi ses compétences en communication pour valoriser son activité, que ce soit via les réseaux sociaux, des newsletters ou son site web.

Une vraie passion pour la recherche

Comparer les vols, dénicher des hébergements atypiques, repérer des activités locales méconnues, suivre les tendances touristiques : tout cela demande du temps, de la curiosité et une certaine agilité numérique. 

Un bon travel planner est à l’aise avec les outils en ligne et adore chercher l’information pour créer une expérience vraiment personnalisée.

Une bonne connaissance du secteur du voyage

Il ne s’agit pas seulement de connaître les grandes destinations. Le travel planner suit :

  • les évolutions du marché ;
  • les envies des voyageurs ;
  • les nouveautés dans les transports ou l’hôtellerie ;
  • mais aussi les réglementations. 

Il est au fait :

  • des meilleures saisons pour partir ;
  • des particularités culturelles à respecter ;
  • ou encore des démarches administratives nécessaires selon les pays.

Un sens aigu du service et de l’écoute

Chaque client est différent. Certaines personnes veulent un séjour relaxant, d’autres recherchent l’aventure ou la découverte. Le travel planner doit être capable :

  • de se mettre à la place de ses clients ;
  • de comprendre leurs attentes profondes (même non formulées) ;
  • et d’y répondre avec justesse. 

L’empathie est une qualité précieuse dans cette relation sur mesure.

De la créativité

Proposer toujours les mêmes circuits n’a aucun intérêt ici. Ce métier demande une bonne dose d’imagination pour concevoir des séjours qui sortent du cadre, surprennent et laissent de beaux souvenirs. 

Il peut s’agir :

  • d’ajouter une activité originale ;
  • de créer un itinéraire hors des sentiers battus ;
  • ou de proposer un hébergement insolite.

Une certaine aisance commerciale

Le travel planner est aussi une entrepreneuse ou un entrepreneur. Il ou elle doit donc :

  • savoir se vendre ;
  • créer du contenu pour se rendre visible ;
  • nouer des partenariats ;
  • fidéliser sa clientèle ;
  • et proposer des offres attractives. 

Cela suppose des bases en marketing, une stratégie de communication et une présence active sur le web.

De la souplesse et de la réactivité

Les imprévus font partie du voyage. Une annulation de vol, une météo capricieuse, une fermeture inopinée peuvent tout remettre en question. 

Le travel planner ne panique pas : il adapte le programme, trouve des solutions rapidement et accompagne son client dans les ajustements nécessaires. 

Ces différentes qualités ne s’apprennent pas toutes sur les bancs d’une école. Mais elles se cultivent avec l’expérience, la curiosité, la passion du métier et l’envie constante de s’améliorer.

La formation pour devenir travail planner

Il n’existe pas de parcours unique pour devenir travel planner, mais plusieurs options s’offrent à celles et ceux qui souhaitent exercer ce métier, que l’on soit étudiant, en reconversion ou déjà actif dans le secteur du tourisme.

Pour les étudiantes et étudiants après le bac

Certains diplômes facilitent l’accès à ce métier :

  • le BTS Tourisme (niveau Bac+2) ;
  • ou la licence professionnelle Métiers du tourisme (niveau Bac+3). 

Ces formations abordent des notions telles que :

  • le fonctionnement du secteur touristique ;
  • les techniques de vente ;
  • la gestion de la relation client ;
  • la connaissance des destinations ;
  • le montage de produits touristiques… 

Elles permettent aussi de se professionnaliser grâce à des stages et des projets concrets.

Pour les personnes en reconversion

Le titre professionnel Conseiller vendeur en voyages peut constituer une porte d’entrée intéressante, même s’il prépare davantage au métier d’agent de voyage. Certaines personnes choisissent malgré tout cette voie pour acquérir une vision globale du secteur. 

Il est également possible d’accéder à ces diplômes dans le cadre de la formation continue. 

D’autres choisissent des modules complémentaires en communication, marketing digital, création de contenu ou encore gestion d’entreprise. Ces compétences sont utiles pour structurer une activité indépendante, se rendre visible en ligne et attirer sa clientèle.

Les formations spécifiques au métier de travel planner

Il existe des formations en ligne créées par des professionnels déjà installés dans le métier. Ces programmes, souvent non certifiants, s’adressent à des profils variés :

  • débutants ;
  • passionnés de voyages ;
  • autodidactes ;
  • ou professionnels souhaitant se spécialiser. 

Les contenus varient selon les formateurs, mais on y retrouve généralement :

  • des outils pour créer une offre personnalisée ;
  • des méthodes pour structurer un carnet de voyage ;
  • des conseils sur la prospection et la communication digitale ;
  • des ressources pour mieux comprendre les attentes des clients ;
  • et des cas concrets pour s’entraîner à construire des séjours sur mesure.

Ces formations sont souvent accessibles à distance, en vidéo ou via des plateformes e-learning. Elles permettent de progresser à son rythme tout en gardant une activité à côté.

Quel statut juridique pour devenir travel planner indépendant ?

Exercer comme travel planner demande de choisir une structure juridique adaptée à votre projet. Que vous démarriez une activité en solo ou que vous envisagiez de développer une entreprise plus structurée, plusieurs options s’offrent à vous :

  • la micro-entreprise ;
  • l’entreprise individuelle (EI classique) ;
  • l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ;
  • ou la SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle).

Chaque statut répond à des objectifs différents selon que l’on souhaite débuter seul, tester une activité ou créer une structure plus complète.

Le statut de micro-entrepreneur

Ce statut permet de créer son activité en toute simplicité. Il convient parfaitement aux personnes qui souhaitent démarrer seules, avec peu de charges fixes.

Les conditions :

  • un chiffre d'affaires plafonné à 77.700 € pour les prestations de services ;
  • une inscription simple via le site de l'URSSAF ;
  • et un choix d’un code APE adapté, comme 7990Z (autres services de réservation et activités connexes).

Les avantages :

  • des démarches administratives réduites ;
  • une comptabilité allégée (livre des recettes, pas de bilan annuel) ;
  • des cotisations sociales proportionnelles au chiffre d'affaires (environ 22 %) ;
  • et une franchise de TVA possible jusqu’à un certain seuil.

Les inconvénients :

  • pas de déduction des frais professionnels ;
  • un plafond de chiffre d'affaires limitant pour les activités en croissance ;
  • et moins de crédibilité auprès des partenaires ou de certains clients.

La fiscalité :

  • imposition au régime micro-BIC ou micro-BNC selon la nature de l'activité ;
  • option possible pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.

L’entreprise individuelle (EI)

L'entreprise individuelle permet d'exercer en votre nom propre, avec un régime réel de déclaration. Elle offre plus de souplesse que la création d'une société, tout en permettant une gestion plus approfondie. 

Les conditions :

  • pas de capital social requis ;
  • des formalités de création simples ;
  • et une comptabilité plus poussée qu’en micro-entreprise.

Les avantages :

  • la possibilité de déduire les charges réelles liées à l’activité ;
  • un régime fiscal au réel simplifié ou réel normal ;
  • et pas de limitation de chiffre d’affaires.

Les inconvénients :

  • une responsabilité illimitée de l’entrepreneur (hors résidence principale) ;
  • et une TVA facturée et déclarée dès le premier euro si non exonéré.

La fiscalité :

  • une imposition à l'impôt sur le revenu ;
  • et une TVA à déclarer selon le régime choisi.

L’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)

L’EURL est une structure unipersonnelle avec une personnalité morale distincte. L’associé unique est aussi le gérant. L’EURL convient aux projets plus ambitieux ou à ceux qui souhaitent sécuriser leur activité juridiquement. 

Les conditions :

  • une création formelle avec statuts ;
  • un capital social libre ;
  • et un dépôt des comptes au greffe obligatoire.

Les avantages :

  • une responsabilité limitée aux apports ;
  • un choix du régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés) ;
  • et une meilleure image professionnelle.

Les inconvénients :

  • des obligations comptables rigoureuses ;
  • des charges sociales plus importantes si peu ou pas de rémunération ;
  • et une gestion plus lourde au quotidien.

La fiscalité :

  • par défaut à l’impôt sur le revenu (option possible pour l’impôt sur les sociétés) ;
  • une TVA facturée et déclarée ;
  • et la tenue d’une comptabilité complète exigée.

La SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle)

La SASU est une forme de société qui offre une grande liberté de fonctionnement. Le dirigeant (président) est assimilé salarié, ce qui impacte son régime social. 

Les conditions :

  • la création avec statuts, annonce légale, dépôt au greffe ;
  • pas de capital minimum imposé ;
  • et président assimilé salarié, même s’il n’est pas rémunéré.

Les avantages :

  • une responsabilité limitée ;
  • un statut social plus protecteur ;
  • une bonne image auprès des partenaires et clients ;
  • et une rémunération flexible (salaire, dividendes, ou les deux).

Les inconvénients :

  • des charges sociales importantes dès rémunération ;
  • une comptabilité et des obligations juridiques contraignantes ;
  • et une gestion administrative plus complexe.

La fiscalité :

  • par défaut à l’impôt sur les sociétés (option possible pour l’impôt sur le revenu pendant 5 ans) ;
  • une TVA applicable ;
  • et une déclaration des comptes annuelle au greffe. 

Tableau comparatif des statuts juridiques pour exercer comme travel planner indépendant

Critères

Micro-entreprise

EI classique

EURL

SASU

Simplicité de création

Très simple

Simple

Moyennement complexe

Moyennement complexe

Responsabilité

Illimitée (sauf résidence principale)

Illimitée (hors résidence principale)

Limitée aux apports

Limitée aux apports

Fiscalité

IR - régime micro-BIC ou micro-BNC

(option possible pour le versement libératoire)

IR - régime réel simplifié ou normal

IR par défaut

(option pour IS possible)

IS par défaut

(option pour IR possible pendant 5 ans)

TVA

Franchise en base possible jusqu’à 36.800 €

TVA facturée et déclarée dès le 1er euro

TVA obligatoire

TVA obligatoire

Plafond de chiffre d’affaires

77.700 €

Aucun

Aucun

Aucun

Avantages principaux

Démarches rapides

Charges réduites

Pas de comptabilité complexe

Déduction des frais

Gestion souple

Bon compromis pour évoluer

Responsabilité limitée

 

Statut protecteur

Rémunération flexible

 

Inconvénients majeurs

Pas de déduction des frais

Moins crédible en BtoB

Pas de séparation des patrimoines

Moins protecteur

Comptabilité complète

Charges sociales élevées si faible rémunération

Charges sociales lourdes

Formalités juridiques et comptables strictes

💡 Astuce : vous hésitez entre micro-entreprise, EURL ou SASU ? Legalstart vous guide pas à pas pour choisir le statut le plus adapté à votre activité de travel planner, créer votre entreprise en ligne et gérer vos obligations en toute simplicité.

Quelles étapes pour devenir travail planner à son compte ?

Voici les étapes pour devenir travel planner indépendant :

  1. étudier le marché ;
  2. choisir sa niche ;
  3. choisir entre franchise ou indépendant ;
  4. réaliser un business plan ;
  5. choisir le statut juridique et créer son entreprise ;
  6. déterminer le montant du capital social ;
  7. réaliser les démarches administratives ;
  8. souscrire aux assurances nécessaires ;
  9. construire une présence en ligne ;
  10. et lancer l'activité et attirer des clients.

1. Étudier le marché

Avant de vous lancer, il est essentiel d'analyser le marché du voyage afin de comprendre les tendances actuelles et futures.

2. Choisir sa niche

Se spécialiser dans un segment précis (voyages de luxe, tourisme éco-responsable, voyages bien-être, etc.) est un excellent moyen de vous démarquer.

3. Franchise ou indépendant

Vous devrez choisir entre créer votre propre activité de travel planner indépendant ou rejoindre une franchise déjà établie. 

Cette décision dépend de votre appétence pour l’autonomie et de votre volonté de gérer une entreprise seule, ou de bénéficier du soutien et de la notoriété d’une franchise.

4. Réaliser un business plan

Le business plan est indispensable pour définir la viabilité de votre projet. Il doit inclure :

  • une analyse détaillée du marché ;
  • une stratégie commerciale claire (cible, positionnement, offre) ;
  • ainsi que des prévisions financières sur 3 ans.

5. Choisir le statut juridique et créer son entreprise

Le choix du statut juridique est une étape importante :

  • micro-entreprise ;
  • entreprise individuelle ;
  • EURL ;
  • ou SASU.

☝️ Bon à savoir : si vous hésitez entre plusieurs statuts ou que vous avez besoin d’aide pour immatriculer votre entreprise, Legalstart propose un accompagnement pas à pas, avec des outils simples et des experts pour vous guider dans toutes vos démarches administratives.

6. Déterminer le montant du capital social

Le capital social n’est pas obligatoire, mais un capital de 500 à 1.000 € est recommandé pour financer les premières dépenses et renforcer la crédibilité de votre entreprise.

🛠️ En pratique : le minimum légal est de 1 €, mais cela peut ne pas inspirer suffisamment confiance aux clients ou partenaires.

7. Réaliser les démarches administratives

Après avoir choisi votre statut, vous devez immatriculer votre entreprise. 

Si vous optez pour le statut d'auto-entrepreneur, il vous suffit de vous inscrire sur le site de l'URSSAF. 

Si vous choisissez une société (SASU, EURL), vous devrez vous inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

8. Souscrire aux assurances nécessaires

En tant que travel planner, souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) est obligatoire. Cette assurance vous protège contre les dommages causés à vos clients. 

Une assurance multirisque professionnelle est également conseillée pour protéger vos équipements et locaux.

9. Construire une présence en ligne

Pour réussir, vous devez construire une forte présence en ligne. Cela comprend :

  • la création d'un site web professionnel ;
  • un bon référencement SEO ;
  • et la gestion des réseaux sociaux pour interagir avec vos clients et attirer de nouveaux prospects.

10. Lancer l’activité et attirer des clients

Une fois que votre entreprise est prête, il est temps de la lancer officiellement. Utilisez des stratégies de marketing numérique (référencement, réseaux sociaux, publicité) et des méthodes traditionnelles (événements, partenariats locaux) pour vous faire connaître et attirer vos premiers clients.

FAQ

Quel est le salaire moyen d’un travail planner freelance ?

Le revenu d’un travel planner freelance varie fortement selon son niveau d’expérience, sa spécialisation et sa capacité à trouver des clients. En moyenne, il peut espérer gagner entre 1.500 € et 3.000 € par mois, mais ce montant peut augmenter avec une clientèle fidèle et des prestations haut de gamme.

Comment se faire connaître en tant que travel planner ?

Pour se faire connaître, il est essentiel de construire une présence en ligne solide : site web professionnel, réseaux sociaux, référencement naturel et contenu pertinent. Participer à des salons, créer des partenariats ou proposer des webinaires sont aussi de bons leviers pour attirer ses premiers clients.

Comment se rémunère un travel planner ?

Un travel planner facture ses prestations sous forme de forfaits, de tarifs horaires ou de devis personnalisés selon la complexité du voyage. Il ne prend pas de commission sur les réservations, puisqu’il ne vend pas directement les séjours, mais se rémunère uniquement sur son service de conseil et d’organisation.

Principales sources législatives et réglementaires :

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