
Ouvrir un magasin en 2025 : les étapes clés
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Vous êtes passionné par le vélo ? Vous avez envie d’ouvrir un magasin de vélos ? Sachez que vous visez un marché en pleine expansion. En effet, les Français pédalent de plus en plus, que ce soit pour le loisir ou pour aller travailler. On peut le voir par la hausse de 32% des fréquentations des pistes cyclables en 2020 (entre mai et août) par rapport à l’année précédente.
Vous vous demandez alors certainement quelles sont les conditions pour ouvrir un magasin de vélos ? Comment établir un business plan ? Quel statut juridique choisir ? On vous explique tout pour vous aider dans la réalisation de votre projet.
Mini-Sommaire
Aucune formation ou diplôme n’est obligatoire pour ouvrir un magasin de vélos. Toutefois, il existe des formations dédiées, vous permettant d’établir correctement un business plan, une étude de marché ou encore d’apprendre à négocier avec des fournisseurs. Vous pouvez trouver des formations entièrement financées par le compte personnel de formation (CPF). Par ailleurs, si vous souhaitez vous spécialiser dans la réparation de vélos, une formation peut être utile voire nécessaire.
Lorsque vous vous lancez dans une activité commerciale, vous pouvez choisir d’exercer en autonomie ou en intégrant une franchise en concluant un contrat de franchise. Celle-ci présente des avantages et des inconvénients :
Avant de vous lancer dans les démarches d’ouverture de votre magasin, il faut penser à élaborer un business plan. Autrement dit, vous devez réfléchir par exemple aux activités à exercer (réparation, vente, location…), au lieu où pourrait se situer votre futur magasin et savoir si votre budget est suffisant pour cela.
L’emplacement géographique est une des données les plus déterminantes pour votre affaire. Il doit obligatoirement être pris en compte dans votre étude de marché. En effet, il faut étudier la zone de chalandise d’un magasin (c’est-à-dire la zone d’où provient la majorité de sa clientèle), l’implantation ou non des concurrents, le type de population présente, etc.
Concrètement, il s’agit de privilégier les rues commerçantes pour maximiser les chances d’être remarqué par les passants et les clients d’autres commerces voisins. Toutefois, vous pouvez aussi viser des quartiers de bureaux si vous vous spécialisez dans la vente de vélos de ville tournés vers les travailleurs, ou encore des zones touristiques si vous optez pour un service de location de vélos.
L’investissement nécessaire peut considérablement varier selon vos choix : franchisé ou non ? centre ville ou zone de bureaux ? superficie du magasin ? Selon la taille, l’emplacement du magasin, le budget peut beaucoup varier. Il faut prendre en compte le prix du fonds de commerce, le droit d’entrée (en cas de franchise), l’investissement dans le matériel nécessaire, l’aménagement du local etc.
Quoiqu’il en soit, notez que selon l'activité envisagée, l’investissement nécessaire ne sera pas identique. En effet, si vous pensez vous lancer dans la vente de vélos, il faudra investir dans l’achat des vélos pour former votre stock. Cela demandera plus d’apport personnel que si vous choisissez de faire simplement de la réparation par exemple.
En outre, dès l’étape du business plan, il faut réfléchir à la forme juridique que va prendre votre entreprise.
Faire le choix du statut de son entreprise peut être compliqué mais nous sommes là pour vous accompagner ! Plusieurs possibilités s’offrent à vous. En général, les personnes souhaitant ouvrir une boutique choisissent de créer une société, et évitent le statut d’entreprise individuelle. En effet, créer une société permet de protéger votre patrimoine personnel, puisque la société dispose d’un patrimoine et d’une personnalité juridique propres.
Si vous souhaitez vous lancer seul, vous avez alors le choix entre : l’EURL ou la SASU.
Vous pouvez créer une société pour protéger votre patrimoine personnel : l’EURL qui se caractérise par des cotisations sociales faibles, ou la SASU qui permet de bénéficier d’une meilleure protection sociale du dirigeant et une souplesse dans le fonctionnement.
Toutefois, l’EURL est régie par des règles relativement strictes, et la SASU est caractérisée par des charges sociales élevées.
Si vous préférez entreprendre à plusieurs : vous pouvez choisir la SARL ou la SAS. La SARL est le statut préféré des commerçants en ce qu’elle offre une sécurité de fonctionnement. De plus, elle est particulièrement adaptée pour les entreprises familiales. Concernant la SAS, celle-ci garantit une bonne protection sociale mais en contrepartie les cotisations sont réputées être assez élevées.
Si vous n’êtes pas certain de la forme juridique que devrait prendre votre société, nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire :
Note du document :
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Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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