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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Devenir maquilleuse professionnelle est un rêve pour de nombreuses personnes passionnées par le monde de la beauté. En 2024, ce métier continue d'évoluer, porté par les tendances changeantes, les avancées technologiques et la demande croissante dans divers secteurs, de la mode au cinéma, en passant par les événements et le bien-être. Mais comment se lancer dans cette carrière passionnante ? Quelles sont les formations à suivre, les compétences à développer et les opportunités à saisir ? Dans cet article, nous vous guidons à travers les étapes essentielles pour devenir maquilleuse professionnelle et réussir dans ce domaine en plein essor.
Mini-Sommaire
Le métier de maquilleuse professionnelle consiste à sublimer les traits d’une personne grâce à l’art du maquillage. Que ce soit pour un rendu naturel ou un look plus sophistiqué, la maquilleuse adapte son travail en fonction des besoins de ses clients et des exigences du projet. Elle doit maîtriser une grande variété de techniques, que ce soit pour un maquillage de jour, de soirée, ou encore des transformations artistiques. La créativité et la précision sont donc au cœur de ce métier.
Une maquilleuse professionnelle peut exercer dans de nombreux secteurs. Dans l’univers de la mode, elle intervient lors des défilés pour préparer les mannequins et s’assurer que leur maquillage est impeccable sous les projecteurs. Elle travaille également sur les shootings photo, où le maquillage doit correspondre à la vision du photographe et aux besoins de la marque ou du produit mis en avant.
Le secteur événementiel offre aussi de nombreuses opportunités, notamment lors des mariages, où la maquilleuse s’occupe des mariées et de leurs proches, en veillant à ce que le maquillage tienne tout au long de la journée. De plus, le monde de la télévision, du cinéma et du théâtre est un terrain de jeu fascinant pour les maquilleuses, qui doivent y réaliser des maquillages spécifiques, parfois complexes, pour des tournages ou des performances en direct.
Le métier de maquilleuse professionnelle est ouvert à toute personne passionnée par l’art du maquillage et prête à développer des compétences techniques spécifiques. Cependant, au-delà de la passion, certaines qualités personnelles sont indispensables, tout comme suivre une formation adaptée pour acquérir les bases du métier.
Pour réussir en tant que maquilleuse professionnelle, il est essentiel de posséder plusieurs qualités. La première est bien évidemment la créativité, car chaque maquillage est unique et doit s’adapter aux attentes du client ou aux exigences d’un projet spécifique. Une bonne maquilleuse sait aussi être minutieuse et précise, chaque détail comptant pour obtenir un résultat parfait, surtout lorsque le maquillage est vu de près, comme dans les shootings photo ou au cinéma.
De plus, une excellente capacité d'écoute est indispensable. Comprendre les besoins et les envies des clients permet de les satisfaire pleinement, qu'il s'agisse d'un maquillage de mariage ou d'une transformation pour un défilé. Enfin, la patience et la gestion du stress sont indispensables dans un environnement où la pression peut être forte, notamment dans l'événementiel ou le monde du spectacle, où les délais sont souvent serrés.
Plusieurs voies permettent de devenir maquilleuse professionnelle. Traditionnellement, les aspirants maquilleurs suivent une formation en esthétique, notamment via un CAP Esthétique Cosmétique Parfumerie, qui offre une première base solide en soins de beauté et techniques de maquillage. Pour se spécialiser, certaines choisissent de poursuivre avec un BTS Esthétique Cosmétique, qui permet de se perfectionner et d'acquérir des compétences plus poussées en maquillage.
Il existe également des écoles privées spécialisées dans le maquillage artistique et professionnel. Ces établissements proposent des formations axées sur les différentes techniques de maquillage utilisées dans le cinéma, la mode, ou encore le théâtre.
Enfin, les maquilleuses peuvent aussi se former en autodidacte, à travers des ateliers ou des formations en ligne, mais cela demande une grande discipline et une forte capacité à se constituer un portfolio de qualité.
Le métier de maquilleuse professionnelle offre une grande flexibilité en matière de statut, avec deux options principales : salariée ou indépendante. Le choix dépend souvent des aspirations personnelles, du type de clientèle visée, et des opportunités rencontrées au fil du parcours professionnel.
En tant que salariée, une maquilleuse peut travailler pour un institut de beauté, un salon de coiffure ou une entreprise spécialisée dans les événements. Ce statut présente une certaine stabilité, avec des horaires fixes et un revenu régulier. Certains maquilleurs professionnels sont également employés dans des industries spécifiques, comme le cinéma, la télévision ou le théâtre, où ils travaillent sur des projets à long terme et sont intégrés dans des équipes artistiques. Travailler en tant que salarié permet souvent de bénéficier d’avantages sociaux, tels que des congés payés ou une couverture santé.
Beaucoup de maquilleuses choisissent de se lancer en tant qu’indépendantes. Ce statut leur offre une plus grande liberté dans l’organisation de leur emploi du temps et leur permet de diversifier leurs activités. En tant qu’indépendante, une maquilleuse auto-entrepreneuse, avec ou sans diplôme peut intervenir sur des mariages, des shootings, des défilés de mode, ou encore proposer ses services à des particuliers pour des événements privés. Ce statut nécessite toutefois une bonne capacité à gérer son activité : il faut savoir prospecter pour trouver des clients, établir des devis, et gérer la partie administrative, comme la comptabilité. L’indépendance permet néanmoins d’adapter ses tarifs, de choisir ses projets et d'évoluer au rythme de ses ambitions.
Choisir le bon statut juridique est une étape clé pour toute maquilleuse souhaitant se lancer en tant qu’indépendante. Selon ses ambitions, son niveau d’activité, et ses besoins administratifs, plusieurs options s’offrent à elle, de la micro-entreprise à la création d’une société.
La micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) est le statut le plus simple et accessible pour débuter une activité indépendante. Ce régime permet de bénéficier de formalités administratives allégées et d’une comptabilité simplifiée. De plus, le régime fiscal est avantageux puisque les cotisations sociales sont calculées sur le chiffre d’affaires réalisé. Ce statut est particulièrement adapté pour les maquilleuses débutantes ou celles qui exercent de manière occasionnelle ou à temps partiel. Cependant, il présente certaines limites, notamment un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser.
L’entreprise individuelle (EI) est une autre option pour exercer en tant que maquilleuse à son compte. Ce statut offre plus de flexibilité que la micro-entreprise, notamment en termes de chiffre d’affaires, mais il implique également des obligations comptables et fiscales plus strictes. L’EI permet de gérer son activité de manière indépendante sans la création d’une société distincte, ce qui signifie que l’entrepreneur est directement responsable de ses dettes sur l’ensemble de son patrimoine. Ce statut convient aux maquilleuses qui souhaitent développer une activité stable et régulière, tout en restant indépendantes.
Créer une société, comme une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), est une option intéressante pour les maquilleuses souhaitant structurer leur activité de manière plus formelle et développer un projet à grande échelle. Ce statut permet de séparer le patrimoine personnel de celui de l’entreprise, offrant une protection juridique en cas de dettes ou de litiges. En revanche, la gestion d’une société est plus complexe et nécessite une comptabilité rigoureuse, ainsi que des obligations fiscales et sociales plus importantes. Ce statut est particulièrement adapté aux maquilleuses avec des ambitions de croissance et celles qui envisagent d’embaucher ou de collaborer avec d’autres professionnels.
Devenir maquilleuse professionnelle nécessite de suivre plusieurs étapes clés, allant de l’acquisition des compétences nécessaires à la création de son propre statut juridique pour exercer en tant qu'indépendante. Selon le parcours choisi, il est important de bien se former, de constituer un portfolio, et d’accomplir les formalités administratives nécessaires pour lancer son activité.
La première étape pour exercer le métier de maquilleuse professionnelle est de se former. Que ce soit via un CAP Esthétique Cosmétique, un BTS ou des formations spécifiques au maquillage artistique, il est essentiel d’acquérir les techniques de base avant de se lancer. La pratique est tout aussi importante : en plus des formations théoriques, il faut multiplier les expériences pratiques en travaillant sur différents types de peaux, de visages, et dans des contextes variés comme les shootings photo ou les événements.
Une fois les compétences acquises, il est indispensable de se constituer un portfolio. Ce dernier sert à montrer l’étendue de ses capacités aux futurs clients ou employeurs. Le portfolio doit inclure des photos de différents types de maquillages réalisés sur des modèles ou lors de projets professionnels. Participer à des collaborations avec des photographes, des mannequins ou des stylistes permet de créer un portfolio diversifié et de se faire connaître dans le milieu.
Avant de se lancer en tant que maquilleuse indépendante, il est essentiel de choisir le bon statut juridique en fonction de ses objectifs et de ses ambitions. Comme mentionné précédemment, les options incluent la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, ou encore la société. Ce choix impactera les démarches administratives à suivre, les obligations fiscales et sociales, ainsi que la protection de son patrimoine personnel.
Les formalités de création sont très simples. Il suffit de s'inscrire en ligne via le portail officiel des auto-entrepreneurs ou de s’adresser au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent, souvent lié à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) si l’activité est considérée artisanale. Vous devrez fournir des informations personnelles et professionnelles et choisir un régime fiscal (prélèvement libératoire ou non). Une fois l’inscription validée, vous recevez un numéro SIRET et pouvez commencer à facturer vos prestations.
Cependant, ce régime impose un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser, fixé à 77.700€ par an pour les prestations de services en 2024.
Les formalités de création de l’entreprise individuelle nécessitent de s’adresser au CFE compétent. Vous devrez fournir les statuts de l’entreprise, vos informations personnelles, et choisir votre régime fiscal. Contrairement à la micro-entreprise, l’EI impose de tenir une comptabilité plus rigoureuse, bien que simplifiée par rapport aux sociétés. L’un des inconvénients de l’EI est que le patrimoine personnel et professionnel ne sont pas séparés, ce qui signifie que vos biens personnels peuvent être saisis en cas de dettes professionnelles. Pour atténuer ce risque, il est possible d’opter pour l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL), qui permet de protéger une partie de vos biens personnels en les déclarant comme insaisissables.
La création d’une société implique des formalités plus complexes. Vous devez rédiger et déposer les statuts de la société auprès du greffe du tribunal de commerce, publier une annonce légale dans un journal habilité et immatriculer votre société auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Une fois ces démarches accomplies, vous obtiendrez un numéro SIRET pour commencer à exercer légalement. La gestion d’une société nécessite également une comptabilité complète, la tenue d’assemblées générales, et des obligations fiscales et sociales plus élevées, ce qui rend ce statut plus adapté aux maquilleuses qui envisagent de développer une activité à grande échelle ou d'embaucher du personnel.
Une fois les compétences acquises et les formalités effectuées, il est temps de vous lancer.
La prospection de clients, la participation à des événements professionnels (salons, défilés, tournages), la publication de contenus sur les réseaux sociaux et la collaboration avec d'autres professionnels du secteur (photographes, stylistes, agences) sont autant de moyens de développer votre activité et de vous faire connaître.
La construction d’un réseau solide est essentielle pour réussir dans ce métier. En travaillant sur différents projets et en obtenant des recommandations, vous pourrez progressivement augmenter votre clientèle et établir une réputation dans le milieu de la beauté.
Oui, il est possible de devenir maquilleuse professionnelle sans diplôme, car le métier n'est pas réglementé en France. Cependant, suivre une formation reste fortement recommandé pour acquérir les compétences techniques nécessaires et se démarquer sur le marché. L'expérience pratique et la constitution d’un bon portfolio peuvent également compenser l’absence de diplôme.
Le salaire moyen d'une maquilleuse professionnelle varie en fonction de l'expérience, du secteur et du statut (salariée ou indépendante). En début de carrière, une maquilleuse salariée peut gagner environ 1.500 à 2.000€ brut par mois.
Les tarifs d'une maquilleuse professionnelle varient selon le type de prestation et la région. Pour un maquillage de mariage, les prix se situent généralement entre 150€ et 300€. Pour des shootings ou des défilés, les maquilleuses facturent souvent entre 200€ et 600€ par jour. Les tarifs peuvent aussi dépendre de l'expérience et de la réputation de la maquilleuse.
Principale source législative et réglementaire
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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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