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Comment devenir caviste en 2025 ?

Léna Cazenave - Image

Léna Cazenave

Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille. 


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

Devenir caviste allie expertise du vin, conseil aux clients et gestion d’un commerce spécialisé. Ce métier demande des connaissances en œnologie, une bonne gestion des stocks et une stratégie adaptée pour se démarquer sur un marché concurrentiel. 

Que ce soit en tant que salarié ou indépendant, chaque caviste construit son activité selon ses ambitions et son savoir-faire. Legalstart vous en dit plus.

Mini-Sommaire

En quoi consiste le métier de caviste ?

Le métier de caviste, par définition, consiste à sélectionner, conserver et vendre des vins tout en conseillant sa clientèle sur les accords mets-vins et les caractéristiques des différents cépages. Selon son domaine d’activité, il peut travailler :

  • dans la production, où il participe à l’élaboration du vin en suivant les étapes de fermentation et d’élevage ;
  • ou dans la distribution, en tenant une boutique spécialisée. 

Dans ce cas, il veille à proposer une sélection variée, organise des dégustations et partage son expertise avec les amateurs comme avec les connaisseurs.

📌 À retenir : ce métier exige une solide connaissance en œnologie, un sens aigu du commerce et une véritable passion pour le vin.

Qui peut devenir caviste ?

Les compétences pour devenir caviste

Exercer ce métier exige :

  • une connaissance approfondie des vins et des spiritueux ;
  • une bonne capacité dans la gestion des stocks et de la logistique ;
  • une maîtrise des conditions optimales de stockage (température, hygrométrie, rotation des bouteilles) ;
  • des compétences commerciales ;
  • des capacités de gestion (comptabilité, négociation avec les producteurs et de fixation des prix , etc.) ;
  • de la curiosité ;
  • et la capacité à se former en permanence.

La formation pour devenir caviste

Aucun diplôme n’est obligatoire pour exercer ce métier, mais une formation en œnologie et en commerce constitue un atout considérable. 

De nombreux cavistes apprennent sur le terrain, en acquérant progressivement les connaissances et compétences indispensables. 

Pour ceux qui souhaitent suivre un parcours plus structuré, plusieurs options existent, allant du CAP au master :

  • le CAP agricole métiers de l’agriculture, production végétale : vigne et vin ;
  • le CQP Vendeur conseil caviste (Certificat de Qualification Professionnelle) ;
  • le Bac pro Conduite et gestion de l’entreprise vitivinicole (CGEVV) ;
  • le Bac pro Technicien conseil-vente en alimentation, option vins et spiritueux ;
  • le BTSA Viticulture-œnologie (VO) ;
  • le BTSA Technico-commercial, spécialité vins et spiritueux ;
  • la licence professionnelle Gestion des organisations agricoles et agroalimentaires ;
  • le diplôme national d'œnologie (DNO) ;
  • ou le diplôme d’ingénieur en agronomie avec une spécialisation vitivinicole. 

Les adultes souhaitant changer de métier peuvent accéder à diverses formations professionnelles en œnologie et commerce du vin. Des centres spécialisés, comme les CFPPA (Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole), proposent des parcours adaptés aux reconversions. Des écoles hôtelières, instituts spécialisés et formations en ligne permettent également de se perfectionner.

Devenir caviste : salarié ou indépendant ?

Ce métier peut s’exercer sous plusieurs statuts :

  • en tant que salarié ;
  • ou en tant qu’indépendant.

Devenir caviste salarié

Un caviste salarié est souvent employé dans :

  • une cave ;
  • un domaine viticole ;
  • ou une enseigne spécialisée en distribution de vins et spiritueux. 

Son rôle varie en fonction du lieu d’exercice :

  • participer aux différentes étapes de vinification, de la réception du raisin à la mise en bouteille ;
  • s’occuper du stockage et de la gestion des commandes ;
  • conseiller la clientèle ;
  • assurer la mise en rayon ;
  • organiser des dégustations ;
  • et ou gérer les stocks. 

Le statut de salarié offre une certaine stabilité financière et permet d’acquérir de l’expérience avant de se lancer à son compte.

📝 À noter : les perspectives d’emploi varient en fonction des régions et du dynamisme du marché local.

Devenir caviste indépendant

Ouvrir sa propre cave permet d’être maître de ses choix. Un caviste indépendant sélectionne ses références, définit son positionnement et organise son activité selon ses envies.

Ce statut offre une plus grande autonomie, mais demande des compétences :

  • en gestion ;
  • en comptabilité ;
  • et en marketing pour assurer la rentabilité du commerce.

🛠️ En pratique : la concurrence étant forte, il faut savoir se démarquer en proposant des crus exclusifs, des événements œnologiques et un service client de qualité.

Quelle réglementation respecter pour devenir caviste indépendant ?

La vente d’alcool en France est soumise à une réglementation stricte. Un caviste doit se conformer à plusieurs obligations administratives, légales et fiscales avant d’ouvrir sa boutique :

  • obtenir un permis d’exploitation ;
  • demander une licence de débit de boissons ;
  • respecter des règles de vente d’alcool ;
  • et souscrire à des assurances obligatoires.

Obtenir un permis d’exploitation

Toute personne souhaitant vendre des boissons alcoolisées doit suivre une formation spécifique délivrée par un organisme agréé. Ce permis d’exploitation, valable 10 ans, s’obtient après environ 20 heures de formation. 

Il permet d’apprendre les règles encadrant :

  • la vente d’alcool ;
  • la prévention des risques liés à l’alcoolisme ;
  • et les responsabilités du commerçant.

☝️ Bon à savoir : pour renouveler ce permis après 10 ans, une formation complémentaire de 6 heures est obligatoire.

Demander une licence de débit de boissons

Avant d’ouvrir une cave à vin, il est nécessaire d’obtenir une licence adaptée à l’activité exercée. 

Si les boissons sont vendues uniquement à emporter :

  • la petite licence à emporter autorise la vente de boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre) ;
  • et la licence de vente à emporter est requise pour la commercialisation de toutes les catégories d’alcool, y compris les spiritueux. 

Si des dégustations sont proposées sur place :

  • la licence III est nécessaire pour servir des boissons fermentées non distillées ;
  • et la licence IV permet de vendre et de servir tous types d’alcools sur place et à emporter.

🛠️ En pratique : la demande de licence doit être effectuée auprès de la mairie du lieu d’implantation du commerce.

Respecter des règles de vente d’alcool

Un caviste est tenu de respecter plusieurs obligations :

  • interdiction de vendre de l’alcool aux mineurs ;
  • interdiction de vendre à crédit des boissons alcoolisées des groupes 3, 4 et 5 (fortement alcoolisées) ;
  • affichage obligatoire de la provenance des vins et du prix des produits ;
  • et proposition d’au moins 10 boissons non alcoolisées aux clients.

📝 À noter : si des événements ou des dégustations sont organisés après 22 h, un permis spécifique est requis pour autoriser la vente d’alcool durant la nuit.

Souscrire à des assurances obligatoires

L’ouverture d’une cave à vin implique des risques, notamment en matière de responsabilité civile et de protection des stocks. Il est fortement recommandé de souscrire à :

  • une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) pour couvrir les dommages causés à des tiers ;
  • et une assurance multirisque professionnelle afin de protéger le local, les marchandises et le matériel en cas de vol, incendie ou dégât des eaux.

Quel statut juridique pour devenir caviste indépendant ?

Le choix du statut juridique détermine la gestion, la fiscalité et la responsabilité d’un caviste indépendant. Il est essentiel d’opter pour une structure adaptée à ses objectifs et à son mode de fonctionnement. Pour cela, le caviste peut choisir entre :

  • une entreprise individuelle (EI) ;
  • une entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ;
  • une société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) ;
  • une société à Responsabilité Limitée (SARL) ;
  • ou une société par Actions Simplifiée (SAS).

Entreprise Individuelle (EI)

L’Entreprise Individuelle est une solution simple pour démarrer rapidement une activité de caviste sans formalités complexes. Elle permet une gestion allégée, avec une imposition directe sur le revenu du gérant. Ce statut est idéal pour ceux qui veulent tester leur activité sans contrainte administrative lourde. 

L’inconvénient majeur réside dans l’engagement du patrimoine personnel en cas de dettes professionnelles. Sans séparation entre biens privés et professionnels, le risque financier peut être important. De plus, les cotisations sociales sont calculées sur l’ensemble du bénéfice, ce qui peut alourdir les charges en cas de bonne rentabilité.

Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

L’EURL est une alternative plus sécurisée pour un caviste souhaitant travailler seul tout en protégeant son patrimoine personnel. La responsabilité est limitée aux apports, ce qui évite de mettre en péril ses biens personnels en cas de difficultés financières. Ce statut permet aussi de choisir entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS), offrant ainsi une certaine flexibilité fiscale.

📝 À noter : son fonctionnement est plus encadré qu’une entreprise individuelle. Le gérant est soumis au régime des travailleurs non-salariés (TNS), avec des cotisations sociales spécifiques. La gestion administrative est également plus exigeante, avec des obligations comptables plus strictes.

Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

La SASU est un choix privilégié pour les entrepreneurs souhaitant bénéficier du régime général de la Sécurité sociale. Contrairement à l’EURL, le gérant, appelé président, est assimilé salarié, ce qui lui permet d’accéder à une meilleure protection sociale. Ce statut est aussi très flexible, car il permet une évolution vers une SAS si l’entrepreneur décide d’intégrer des associés.

🛠️ En pratique : la création d’une SASU implique des formalités plus complexes et des coûts plus élevés. Les charges sociales sont également plus importantes, même si le président ne se verse pas de rémunération.

Société à Responsabilité Limitée (SARL)

La SARL est adaptée aux cavistes souhaitant s’associer tout en bénéficiant d’un cadre juridique sécurisant. Ce statut permet de protéger le patrimoine personnel des associés et d’avoir un cadre légal bien défini, ce qui facilite la gestion des responsabilités. L’imposition peut être choisie entre l’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR) sous certaines conditions.

☝️ Bon à savoir : le gérant majoritaire est soumis au régime des travailleurs non-salariés, ce qui implique des cotisations sociales sur ses bénéfices. De plus, la transmission ou la cession des parts sociales est plus contraignante que dans d’autres formes de sociétés, ce qui peut compliquer l’entrée ou la sortie d’un associé.

Société par Actions Simplifiée (SAS)

La SAS est souvent choisie par les entrepreneurs souhaitant une grande liberté d’organisation. Elle permet d’attirer facilement des investisseurs et de faire entrer de nouveaux associés sans complexité administrative excessive. Le président bénéficie du régime assimilé salarié, ce qui lui offre une meilleure protection sociale que dans une SARL.

📝 À noter : les charges sociales sont plus élevées que dans une SARL, et la rédaction des statuts est plus complexe.

Quelles sont les étapes pour devenir caviste indépendant ?

Lancer une cave à vin demande une préparation rigoureuse :

  1. réaliser une étude de marché ;
  2. définir son concept et son positionnement ;
  3. rédiger un business plan ;
  4. trouver les financements nécessaires ;
  5. effectuer les formalités de création d’entreprise ;
  6. obtenir les autorisations et licences pour vendre de l’alcool ;
  7. trouver un local commercial adapté ;
  8. constituer son stock et sélectionner ses fournisseurs ;
  9. mettre en place une stratégie marketing et communication ;
  10. et lancer officiellement sa cave à vin.

1. Réaliser une étude de marché

Avant d’ouvrir une cave à vin, une analyse approfondie du marché permet d’évaluer la faisabilité du projet. Il est indispensable d’identifier :

  • la clientèle cible ;
  • ses habitudes de consommation ;
  • et les tendances du secteur. 

Étudier la concurrence aide également à comprendre l’offre existante et à définir un positionnement commercial pertinent. 

L’emplacement de la cave est un facteur clé : une zone avec un fort passage ou un quartier dynamique augmentera la visibilité et l’attractivité du commerce.

2. Définir son concept et son positionnement

Un caviste indépendant doit choisir une offre en adéquation avec son marché. Plusieurs options sont possibles :

  • proposer une sélection de grands crus ;
  • privilégier les petits producteurs ;
  • offrir des vins biologiques ;
  • ou encore associer la vente de vins avec des spiritueux et des produits d’épicerie fine. 

D’autres services peuvent être intégrés, comme :

  • des dégustations ;
  • des abonnements à des box de vin ;
  • ou une boutique en ligne. 

Définir une gamme de prix et un mode de distribution (sur place, en livraison, en click & collect) est essentiel pour structurer l’offre commerciale.

3. Rédiger un business plan

Un business plan bien construit permet de poser les bases financières et stratégiques du projet. Il doit inclure :

  • une présentation du concept et des services proposés ;
  • une étude de marché détaillée ;
  • une stratégie commerciale et marketing ;
  • un choix de statut juridique ;
  • et un plan financier avec un prévisionnel de chiffre d’affaires, de charges et de rentabilité.

📌 À retenir : ce document est indispensable pour convaincre les banques et les investisseurs d’accorder un financement.

4. Trouver les financements nécessaires

Le budget pour ouvrir une cave à vin varie en fonction du local, des stocks initiaux et des équipements. Plusieurs solutions de financement existent :

  • un emprunt bancaire ;
  • le crowdfunding ;
  • les aides publiques, comme le prêt d’honneur ou le dispositif NACRE destiné aux créateurs d’entreprise ;
  • ou l’apport personnel.

📌 À retenir : un montage financier bien préparé permet d’anticiper les dépenses et de garantir la pérennité de l’activité.

5. Effectuer les formalités de création d’entreprise

Créer une cave à vin nécessite de choisir un statut juridique adapté entre :

  • une EI ;
  • une EURL ;
  • une SARL ;
  • une SASU ;
  • ou une SAS. 

Une fois le statut défini, plusieurs démarches administratives sont à réaliser :

  • rédaction des statuts, obligatoire pour les sociétés ;
  • dépôt du capital social, à effectuer sur un compte bancaire professionnel ;
  • publication d’un avis de création, dans un Journal d’Annonces Légales ;
  • immatriculation de l’entreprise, via le Guichet Unique des entreprises ;
  • ou déclaration en mairie, nécessaire au moins 15 jours avant l’ouverture.

🔎 Zoom : une assurance multirisque est vivement conseillée pour protéger les stocks et le local contre les risques de vol, incendie ou dégâts des eaux.

6. Obtenir les autorisations et licences pour vendre de l’alcool

La vente de boissons alcoolisées est réglementée. Pour ouvrir une cave, un caviste doit obtenir un permis d’exploitation, accessible après une formation obligatoire d’environ 20 heures. 

Il doit aussi choisir la licence adaptée à son activité :

  • la petite licence à emporter ;
  • la licence de vente à emporter ;
  • ou les licences III ou IV.

7. Trouver un local commercial adapté

L’emplacement d’une cave à vin est un élément déterminant. Il faut privilégier un local avec une zone de stockage fraîche et sombre pour garantir la qualité des vins. 

L’espace de vente doit être accueillant, avec un agencement optimisé pour la présentation des bouteilles et l’accueil des clients. 

Avant de signer un bail commercial, il est conseillé de vérifier plusieurs points :

  • la conformité du local avec les normes de sécurité et d’accessibilité ;
  • les restrictions éventuelles imposées par la mairie ou la préfecture ;
  • et les conditions du bail (durée, révision du loyer, charges).

💡 Astuce : un bon emplacement, en centre-ville ou dans une zone passante, favorise le succès de l’activité.

8. Constituer son stock et sélectionner ses fournisseurs

Le choix des vins est l’élément central de l’offre d’un caviste. Il est nécessaire de bâtir une sélection cohérente en fonction de la clientèle cible et du positionnement choisi. 

Les principales options d’approvisionnement sont :

  • les domaines viticoles ;
  • les coopératives et les négociants ;
  • et les importateurs pour les vins étrangers.

9. Mettre en place une stratégie marketing et communication

Attirer et fidéliser des clients nécessitent une communication efficace. Un caviste indépendant peut développer sa notoriété en combinant plusieurs actions :

  • créer un site internet avec une boutique en ligne ou un blog sur le vin ;
  • utiliser les réseaux sociaux pour partager des conseils, organiser des jeux-concours ou annoncer des événements ;
  • proposer des dégustations et des événements œnologiques, pour animer la boutique et attirer une clientèle curieuse ;
  • ou encore mettre en place un programme de fidélité.

10. Lancer officiellement sa cave à vin

Une fois les démarches finalisées, l’ouverture de la cave doit être un événement marquant. Organiser une soirée de lancement avec dégustation, inviter des influenceurs ou nouer des partenariats avec des restaurateurs locaux permet d’attirer rapidement une clientèle et de faire connaître l’établissement.

Quel budget pour devenir caviste à son compte ?

Ouvrir une cave à vin demande un investissement initial important. Le budget nécessaire varie en fonction de la taille du projet, de l’emplacement du local et des services proposés.

Pour un projet classique, il faut prévoir un minimum de 80.000 €, tandis qu’un concept plus ambitieux peut atteindre 200.000 €.

Plusieurs éléments doivent être anticipés pour établir un budget réaliste :

  • l’achat ou la location du local ;
  • les travaux d’aménagement ;
  • l’achat du stock initial ;
  • les frais administratifs et réglementaires ;
  • le matériel et l’équipement ;
  • les assurances et les taxes. 

Une fois la cave ouverte, certains coûts doivent être pris en compte pour assurer la rentabilité du commerce :

  • le loyer ;
  • les charges (électricité, eau, internet, chauffage) ;
  • le marketing et la communication ;
  • les animations ;
  • et les salaires.

Tableau récapitulatif du budget total estimé selon le projet :

Type de cave

Budget minimum

Budget haut de gamme

Petite cave (50 m²)

80.000 €

120.000 €

Cave de taille moyenne (80-100 m²)

120.000 €

180.000 €

Cave avec espace dégustation

150.000 €

200.000 € et plus

FAQ

Quel est le salaire moyen d'un caviste ?

Le salaire d’un caviste salarié varie généralement entre 1.700 et 2.500 € bruts par mois, selon l’expérience et la taille de l’entreprise. Le salaire moyen d’un caviste indépendant peut être plus élevé, mais celui-ci dépend fortement du chiffre d’affaires, des marges réalisées et des charges à couvrir.

Quelle est la marge d'un caviste ?

La marge brute d’un caviste oscille entre 30 % et 50 %, selon les fournisseurs, les types de vins vendus et le positionnement de la boutique. Les vins premium et les références exclusives permettent d’atteindre des marges plus confortables, tandis que la concurrence avec la grande distribution limite la rentabilité sur certaines gammes.

Quelle licence pour une cave ?

Pour vendre du vin à emporter, une cave doit obtenir soit la petite licence à emporter (boissons fermentées non distillées), soit la licence de vente à emporter (tous types d’alcools). Si la cave propose des dégustations sur place, la licence III (boissons fermentées) ou la licence IV (tous alcools) est obligatoire.

Principales sources législatives et réglementaires :

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