
Devenir livreur : que faut-il savoir ?
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Devenir artiste-peintre, c’est transformer une passion pour l’art en un véritable métier. Ce parcours demande à la fois créativité, persévérance et une bonne connaissance des démarches administratives.
Entre maîtrise des techniques artistiques et structuration de son activité, devenir artiste-peintre offre une liberté d’expression unique, mais aussi des défis à relever. Legalstart vous en dit plus.
Mini-Sommaire
Le métier d’artiste-peintre repose sur une vocation artistique mêlant passion et créativité. Ce professionnel des arts visuels s'exprime à travers des créations picturales variées, influencées par son imagination et son sens de l’esthétique.
Travaillant souvent en atelier, il explore différentes techniques, telles que :
Il s’adapte aussi à une multitude de supports :
Pour beaucoup, exercer ce métier relève d’une passion devenue une activité professionnelle. L’artiste-peintre peut choisir de réaliser des œuvres uniques ou de produire des séries thématiques, selon son inspiration et ses aspirations.
Pour devenir artiste-peintre, il est essentiel de combiner des qualités artistiques, techniques et personnelles :
Pour devenir artiste-peintre professionnel, aucun diplôme spécifique n'est exigé, ce qui rend cette profession accessible à tous.
Cependant, se former permet d’acquérir des compétences techniques solides et d’élargir ses connaissances artistiques. Plusieurs parcours éducatifs sont possibles :
📝 À noter : en plus des compétences artistiques, il est recommandé de se former à la gestion et à la commercialisation des œuvres. Apprendre à exposer, démarcher des galeries, créer un site internet ou utiliser les réseaux sociaux sont des atouts pour gagner en visibilité.
Pour exercer en tant qu’artiste-peintre, plusieurs statuts juridiques sont envisageables :
Le statut d’auto-entrepreneur est particulièrement adapté pour les artistes qui débutent ou souhaitent être libres de tester leur activité. Il permet de démarrer rapidement avec des démarches administratives simples.
En tant qu’auto-entrepreneur, vous déclarez vos revenus périodiquement et bénéficiez d’un régime fiscal simplifié.
☝️ Bon à savoir : ce statut impose un plafond de chiffre d’affaires annuel, ce qui peut limiter votre développement si vos activités prennent de l’ampleur.
L’EURL convient aux artistes-peintres qui souhaitent protéger leur patrimoine personnel tout en exerçant leur métier de manière autonome. Ce statut permet de structurer une activité professionnelle durable avec une séparation nette entre vos biens personnels et professionnels.
Bien qu’il implique une gestion administrative plus rigoureuse, il offre une grande sécurité et une liberté totale pour organiser votre activité.
La SASU est un statut idéal pour les artistes ayant des ambitions de développement à plus grande échelle. Ce format juridique permet une grande flexibilité dans la gestion de l’activité et une couverture sociale avantageuse, notamment grâce au statut d’assimilé salarié.
🛠️ En pratique : ce choix est particulièrement adapté si vous envisagez de collaborer avec d’autres professionnels ou de diversifier vos sources de revenus.
Ce régime de droits d’auteur s’adresse principalement aux artistes-peintres dont les revenus proviennent de la vente de leurs œuvres sous forme de droits d’auteur. Il permet de déclarer ces revenus comme des BNC (bénéfices non-commerciaux) et d’exercer une activité artistique tout en conservant une certaine souplesse.
📌 À retenir : ce statut est compatible avec d’autres activités ou d’autres formes juridiques, ce qui en fait une option polyvalente.
Pour devenir artiste-peintre, plusieurs étapes sont nécessaires :
Avant tout, un artiste-peintre doit maîtriser son art. Cela peut se faire en autodidacte ou en suivant des formations spécifiques dans des écoles d’art ou des universités.
Apprendre les techniques, explorer les styles et trouver son identité artistique sont des étapes essentielles avant de lancer une activité professionnelle.
Le choix du statut juridique détermine la façon dont vous exercerez votre activité.
Vous pouvez opter pour :
Pour exercer légalement, il faut déclarer son activité auprès de l’URSSAF via le Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Cette démarche permet d’obtenir un numéro SIRET, obligatoire pour vendre vos œuvres et émettre des factures.
Une fois cette étape complétée, vous pourrez officialiser votre activité en tant qu’artiste-peintre professionnel.
Après l’obtention de votre numéro SIRET, vous pouvez effectuer une première vente. Celle-ci doit être documentée par une facture mentionnant :
Une fois votre première vente réalisée, il est nécessaire de s’inscrire à la Maison des Artistes. Cet organisme gère les cotisations sociales des artistes-peintres.
L’inscription nécessite de fournir votre première facture. Cela vous permet de recevoir un numéro d’ordre MDA que vous devrez inclure sur toutes vos prochaines factures.
Chaque année, vous devez déclarer vos revenus d’artiste dans la catégorie des BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Vous pouvez choisir entre :
Ces régimes déterminent également la manière dont vous gérez vos dépenses et vos recettes.
Pour un artiste-peintre, le salaire varie énormément en fonction de sa notoriété, du nombre d’œuvres vendues et de leur prix. Beaucoup peinent à en vivre, mais certains peuvent générer des revenus confortables en exposant régulièrement, en vendant leurs œuvres en ligne ou en répondant à des commandes spécifiques. En moyenne, les débuts sont modestes, souvent en complément d’une autre activité.
Il est tout à fait possible de devenir artiste-peintre sans diplôme. Ce métier repose avant tout sur le talent, la créativité et la capacité à maîtriser des techniques picturales. Bien que les formations artistiques soient utiles pour développer ses compétences, l’autodidactisme est courant dans ce domaine.
Les styles abstraits, modernes et contemporains sont actuellement très populaires auprès des acheteurs, notamment pour leur capacité à s’intégrer dans des intérieurs modernes. Les paysages minimalistes et les œuvres figuratives avec des thèmes universels séduisent également un large public. La demande peut varier selon les tendances et les préférences culturelles.
Principales sources législatives et réglementaires :
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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