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Simulez les charges à payer en SASU

Toutes les questions que se posent nos clients sur la SASU

Quelle est la responsabilité des associés dans une sasu ?

Dans une SASU, la responsabilité des associés est limitée à leurs apports au capital social de l'entreprise. Cela signifie que les associés ne sont responsables des dettes et des obligations de l'entreprise qu'à hauteur de la somme qu'ils ont investie dans le capital social.

Cette limitation de responsabilité protège les biens personnels des associés en cas de difficultés financières de l'entreprise. Les créanciers ne peuvent pas saisir les biens personnels des associés pour rembourser les dettes de la SASU. Cette protection est un avantage majeur de la SASU par rapport à d'autres formes juridiques, comme l'entreprise individuelle, où la responsabilité de l'entrepreneur est illimitée et ses biens personnels peuvent être saisis en cas de dettes.

Comment est imposé le bénéfice d'une sasu ?

Le bénéfice d'une SAS (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est imposé à l'Impôt sur les Sociétés (IS). Les bénéfices réalisés par la SASU sont donc soumis à l'IS au niveau de l'entreprise, avant d'être éventuellement distribués aux associés sous forme de dividendes.

En 2021, les taux d'IS en France étaient les suivants (à noter que ces taux peuvent évoluer) :

  • 28 % pour la fraction de bénéfice inférieure ou égale à 500 000 €
  • 31 % pour la fraction de bénéfice supérieure à 500 000 €

Lorsque les bénéfices sont distribués aux associés sous forme de dividendes, ceux-ci sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Les dividendes peuvent être imposés selon deux options :

  1. Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) : Le PFU, également appelé "flat tax", est un prélèvement forfaitaire de 30 % qui englobe l'impôt sur le revenu (12,8 %) et les prélèvements sociaux (17,2 %).

  2. Barème progressif de l'impôt sur le revenu : Les associés peuvent choisir d'opter pour l'imposition des dividendes selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Dans ce cas, ils bénéficient d'un abattement de 40 % sur le montant des dividendes perçus. Les prélèvements sociaux (17,2 %) sont également dus sur les dividendes.

 

Est-il facile de changer de forme juridique  ?

Changer de forme juridique est un processus réalisable, mais il nécessite de respecter certaines étapes et formalités administratives. La complexité du processus dépendra des formes juridiques concernées et des raisons du changement. Voici quelques étapes clés pour changer de forme juridique :

  1. Évaluation des besoins et de la pertinence : Il est important d'évaluer les raisons pour lesquelles un changement de forme juridique est nécessaire ou souhaitable. Cela peut être dû à une évolution de l'activité, à l'entrée de nouveaux associés, à un changement dans les besoins de financement ou de gouvernance, ou pour des raisons fiscales.

  2. Choix de la nouvelle forme juridique : Il faut choisir la nouvelle forme juridique la mieux adaptée à la situation et aux objectifs de l'entreprise. Il est recommandé de consulter un expert-comptable, un avocat ou un conseiller juridique pour obtenir des conseils sur la forme juridique la plus appropriée.

  3. Rédaction des nouveaux statuts : Les statuts de la nouvelle forme juridique doivent être rédigés en respectant les dispositions légales et réglementaires applicables à cette forme juridique. Les statuts doivent être signés par les associés ou actionnaires de l'entreprise.

  4. Assemblée générale extraordinaire (AGE) : Une AGE des associés ou actionnaires doit être convoquée pour approuver le changement de forme juridique, la modification des statuts et les autres décisions nécessaires (comme la nomination de nouveaux dirigeants).

  5. Formalités administratives : Le changement de forme juridique doit être déclaré au greffe du tribunal de commerce, qui procédera à la modification de l'immatriculation de l'entreprise au registre du commerce et des sociétés (RCS). Des formalités de publicité (annonce légale) et d'enregistrement (centre de formalités des entreprises) sont également à prévoir.

  6. Mise à jour des documents et contrats : Les documents officiels de l'entreprise (papier à en-tête, factures, contrats, etc.) et les contrats en cours doivent être mis à jour pour refléter le changement de forme juridique.

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